jeudi 13 janvier 2011

Bondage


Le bondage (du verbe anglais to bind, lier) est une pratique érotique qui consiste à contraindre, d'une manière ou d'une autre, son/sa partenaire. 

Le bondage consiste à contraindre le corps dans sa totalité ou en partie, généralement à l'aide de cordes et de bâillons, mais aussi de bande adhésive, de lanières, de chaînes, ou de tout autre ustensile apte à exercer une emprise sur la ou les partie(s) du corps concernée(s). 

L'immobilisation complète du partenaire n'est pas nécessairement le but. On parlera ainsi de bondage des bras, des jambes, du torse/des seins, de la taille, et ainsi de suite. 
Cette forme particulière de sexualité est souvent assimilée à tort au sado-masochisme ou au BDSM, alors que ce sont toutes trois des pratiques bien distinctes. 
La différence fondamentale est que dans le bondage pur, la contrainte en soi est un but, souvent esthétique (mais pas seulement), alors que dans le sado-masochisme il s'agit généralement d'un simple moyen, d'un outil parmi d'autres. De plus, dans le bondage pur, on ne retrouve pas les notions de dominant/maître, dominé/soumis/esclave, humiliation/servitude, etc., propres au sado-masochisme. 
Le bondage peut être considéré comme une pratique érotique à part entière, qui se suffit généralement à elle-même. 
La notion de SM en particulier intègre par définition le bondage comme l'une de ses pratiques. La réciproque n'est pas vraie : le bondage est intrinsèquement indépendant du SM et n'a pas besoin de ce dernier pour exister. 

Au Japon, la pratique du bondage se décline sous le nom de Shibari ou Kinbaku; elle fait partie d'une tradition à la fois historique et artistique. 
Il est établi que le bondage moderne puise largement ses origines dans la société japonaise, où l'utilisation de la corde sous toutes ses formes date au moins du XVe siècle, et notamment du Kinbaku, un châtiment corporel. Les samouraïs ne pouvaient être entravés que par un spécialiste, le nawashi. 
Le bondage est avant tout une relation de confiance entre la personne qui attache (le bondageur / la bondageuse) et la personne attachée (la bondagette / le bondagé). 
La responsabilité (et même la vie) de la personne attachée est à tout moment entre les mains de la personne qui attache. 
Si vous êtes cette personne, gardez toujours à l'esprit que du moment que votre partenaire se met volontairement entre vos mains pour être attaché(e), vous en avez sa responsabilité, sa garde, et vous vous devez avant tout d'honorer cette confiance. 

N'oubliez jamais les règles de sécurité élémentaires suivantes : 

  * Ne laissez jamais une personne ligotée (ou enchaînée) seule, sans surveillance. Si vous pratiquez en solitaire, un certain nombre de règles supplémentaires sont décrites dans les documents relatifs au self-bondage ; 
  * Encore plus important, ne laissez jamais seule, pas même un instant, une personne ligotée et bâillonnée. Les étouffements accidentels sont très rares, mais ils peuvent intervenir très rapidement ; 
  * Ne passez pas de corde autour du cou. Les risques d'étranglement sont beaucoup trop grands; 
  * Conservez un moyen de défaire les cordes rapidement. Ciseaux (les ciseaux à bandage sont recommandés : ils sont efficaces et comportent une protection destinée à protéger la peau), couteau, et/ou noeuds rapides. Notamment au niveau du torse, des articulations et de certains endroits sensibles, pour éviter les garrots ; 
  * Prévenez les risques de chute et d'étranglement. Une personne immobilisée faisant une chute en arrière (avec sa chaise, par exemple) risque de se rompre le cou; 
  * Les 'suspensions' demandent beaucoup de maîtrise. Ne les pratiquez pas si vous êtes débutant; 
  * La qualité de la corde est primordiale afin de limiter les risques de brûlure liée aux frottements (préférer la corde naturelle pour les suspensions : la corde restera en place); 
  * N'utilisez jamais de noeuds coulants ! Il faut toujours utiliser des noeuds qui ne glissent pas. Evitez les noeuds dits 'queue de cochon', qui glissent (le noeud des lacets de chaussures). Préférez-leur le noeud plat. 
  * N'insistez pas si votre partenaire exprime une gêne ou de la douleur. Nous ne sommes pas tous égaux devant le bondage. Certaines caractéristiques et limites physiques sont propres à chaque individu. La souplesse est un bon indicateur. A surveiller tout particulièrement : les épaules (risque de déboitement) et les coudes (si ils ne se touchent pas aisément, ne forcez pas !) 
  * La durée des séances est très variable, de quelques minutes (positions très strictes et/ou personne attachée débutante) à plusieurs heures d'affilée (positions plus faciles à tenir et/ou personne attachée expérimentée). Dans tous les cas, ne prenez pas de risques inutiles, et pensez à hydrater régulièrement la personne attachée.

Sources : Dress 

Ballstretchers


Les ballstretchers (littéralement 'étireur de couilles') sont généralement des anneaux en métal, cuir, latex ou matières platiques. Ils se positionnent à la base du scrotum qu'ils permettent d'étirer d'une distance de 2 à 9 cm. Il peuvent également être associés à des poids (quelques centaines de grammes à 2 kg) qui pèseront sur les testicules.

Sources : Dress 

Bâillon


Dans le milieu du SM, un bâillon est un objet qui permet de priver le soumis de la parole. 
Chez certains soumis, le fait de porter un bâillon exacerbe le sentiment d'impuissance, et désirent être bâillonné pour cette raison. En effet, privé de parole, le soumis ne peut communiquer ses sentiments. Pour cette même raison, le dominant place un bâillon dans la bouche du soumis pour étouffer ses cris de douleur. De plus, le bâillon à une connotation de contrôle et de punition, comme une muselière pour un chien. Tous ces paramètres sont utilisés comme une forme d'humiliation du porteur.

Sources : Dress

Baguettes chinoises


Regroupées en une botte, elles peuvent aller visiter certaines cavités sombres. 

Sources & photos : Dress 

Axilisme

L'axilisme est une pratique sexuelle consistant pour un homme à se masturber à l'aide des aisselles de son ou sa partenaire. La peau des aisselles étant sensible aux stimulations chez certaines personnes, les deux participants peuvent y prendre du plaisir et le rapport aboutir à un véritable orgasme. 

Le contact des poils (ceux de la verge et ceux des aisselles) et les phéromones qui se dégagent de ces régions semblent être un stimulant érotique pour les adhérents à cette pratique, d'autant plus que les femmes qui s'épilent les aisselles sont majoritaires, et qu'un parallèle peut être établi entre la pilosité des aisselles et celle du pubis. 

Le partenaire peut également régler la pression sur le pénis en serrant plus ou moins le coude contre son thorax. La pression exercée sur le sein peut également amener la femme à atteindre l'orgasme. Comme pour le pubis, les aisselles épilées ont leurs amateurs. 

Comme la masturbation, l'axilisme est une pratique sexuelle considérée sûre (sécuri-sexe ou safer sex).

Sources : Dress  

Aiguilles


Souvent utilisées dans des jeux sm hards pour percer le téton ou le sexe. 
Attention aux conditions d'hygiène et de sécurité. 
Ces pratiques peuvent être dangereuses.

Sources & photos : Dress 

Aneros


Aneros est une ligne brevetée de jouets sexuels pour homme dessinés de façon à masser et stimuler la prostate pour donner du plaisir sexuel. Les jouets Aneros furent développés par HIH en 1996 comme un accessoire de massage de la prostate, vendu comme une alternative à des traitements plus lourds de la prostatite. Certains utilisateurs notèrent alors des sensations sexuelles.
Toute la gamme des Aneros sont moulés dans du plastique dur, non poreux appelé Acetal. La plupart des Aneros sont constitués de 3 parties distinctes : La tête, la butée périnéale et la poignée.

    * La tête qui pivote automatiquement lorsque l'homme contracte son muscle pubococcygien, procédant ainsi à un massage direct de la prostate.
    * La butée périnéale stimule le périnée et plus particulièrement le point d'acupression qui s'y trouve. Par effet de levier, il aide également la tête à pivoter dans le rectum.
    * La poignée assure la stabilité et est également utilisé comme une aide à l'insertion.

L'Aneros a été conçu pour convertir les mouvements naturels et contractions du sphincter anal en stimulation directe de la prostate et du périnée sans intervention manuelle. Ce mécanisme permet l'utilisation lors de la masturbation ou lors de rapports sexuels. Il est toutefois à noter que de nombreux utilisateurs découragent la stimulation du pénis durant l'utilisation de l'Aneros afin de ne pas masquer des sensations inédites.
La gamme des Aneros est composée de six modèles, chacun avec ses propres caractéristiques. Les six modèles partagent toutefois le design permettant l'effet main libre.


Sources : Wikipédia